De la scarification au tatouage : une écriture intime

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2019

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Nouvelles perspectives en sciences sociales ; vol. 15 no. 1 (2019)

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Catherine Rioult, « De la scarification au tatouage : une écriture intime », Nouvelles perspectives en sciences sociales: Revue internationale de systémique complexe et d'études relationnelles, ID : 10.7202/1068180ar


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Résumé Fr En

Dans les sociétés traditionnelles, le corps sert de carte d’identité. L’anthropologie a mis en évidence que le corps marqué par des scarifications et/ou des tatouages porte le système de signes d’un groupe social qui permet à un individu d’en identifier un autre au premier regard.La psychanalyse permet, elle, d’accéder au discours que le jeune ne peut pas énoncer verbalement mais qu’il inscrit sur sa peau, dans les scarifications et les tatouages.L’histoire de plusieurs adolescentes, au travers de leur parcours psychothérapeutique, montre comment elles sont passées des scarifications qu’elles s’infligeaient dans le secret de leur douleur de vivre à un tatouage choisi et assumé aux yeux de tous.Le tatouage, élément ornemental de marquage corporel, a eu pour elles une fonction de sublimation de leurs pulsions destructrices.

In traditional societies, the body serves as identification. Anthropology has shown that the body marked by scarifications and/or tattoos carries the system of signs of a social group which allows an individual to identify another at first sight.Psychoanalysis provides access to the discourse that the young person cannot express verbally but that he/she writes on his/her skin through scarifications and tattoos.The story of several teenage girls, through their psychotherapeutic journey, shows how they went from the scarifications they inflicted on themselves in secret, out of their pain of living, to a tattoo chosen and assumed and for all to see.The tattoo, an ornamental element of body marking, served in helping them to sublimate their destructive impulses.

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