La radio comme lieu pour écrire. André Boucourechliev au micro

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2020

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Revue musicale OICRM ; vol. 7 no. 1 (2020)

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Dans un constant aller-retour entre l’écriture de et sur la musique, André Boucourechliev, comme nombre de compositeurs de sa génération, n’a cessé de pénétrer le geste créateur. Cette exploration a pris la forme d’un nombre considérable d’articles et d’ouvrages auxquels il convient d’ajouter des centaines d’heures d’émissions produites dans les années 1970-1990 pour les ondes de France Culture et France Musique. Avec un art consommé de l’intrigue, Boucourechliev y invite l’auditeur à visiter le langage musical de Stravinsky, de Beethoven ou de Debussy. Il arrive souvent aussi – cette fois en configuration dialogique – qu’il écoute et regarde ses propres oeuvres. Le soin apporté à la langue, à sa scansion et à son pouls laisse entrevoir l’existence d’une véritable « écriture radiophonique », matériau fugace en apparence mais dont l’analyse textuelle permet d’en retrouver les traces, éparses, dans des textes publiés de Boucourechliev. Cet article porte attention à ce régime d’écriture singulier, trop négligé encore par les musicologues.

In a constant back and forth between writing of and about music, André Boucourechliev, like many composers of his generation, has never ceased to fathom the creative gesture. This exploration was translated into a considerable number of articles and books to which must be added hundreds of hours of radio programs produced in the 1970–1990s for France Culture and France Musique. With a consummate art of intrigue, Boucourechliev invites the listener to visit the musical language of Stravinsky, Beethoven or Debussy. It also often happens—this time, in a dialogical configuration—that he listens and looks at his own works. The care taken in the language, in its scansion and in its pulse suggests the existence of a true “radiophonic writing,” an apparently fleeting material but whose textual analysis allows to find scattered traces in texts published by Boucourechliev. This article focuses on this singular writing regime still too neglected by musicologists.

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