Écrits de compositeurs, médias et publics dans les années 1930. À propos des échanges sur le public de l’opéra entre Max d’Ollone et Charles Koechlin

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2020

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Revue musicale OICRM ; vol. 7 no. 1 (2020)

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Michel Duchesneau, « Écrits de compositeurs, médias et publics dans les années 1930. À propos des échanges sur le public de l’opéra entre Max d’Ollone et Charles Koechlin », Revue musicale OICRM, ID : 10.7202/1069477ar


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En explorant les échanges entre deux compositeurs, Max d’Ollone et Charles Koechlin dans Le Ménestrel et Le Monde musical en 1932, nous interrogerons leur conception du public de la musique afin de mieux comprendre la manière dont ils défendent une position artistique, voire esthétique. D’Ollone soulève la question à savoir si les compositeurs doivent prendre en compte les goûts du public pour avoir du succès dans un contexte de crise du répertoire à l’opéra. Il n’en faut pas plus pour que Koechlin réagisse et propose une singulière catégorisation des publics qui tient à la fois compte des conditions sociales et des sensibilités de l’écoute. En se servant de leur pouvoir « médiatique » par l’entremise de revues musicales réputées, ils ne cherchent pas moins à influencer les points de vue, notamment en matière de goûts musicaux. L’intérêt de cet échange ne se limite pas au duel des compositeurs et des revues, car le directeur de l’Opéra-Comique, Georges Ricou, se mêle à la réflexion par l’intermédiaire du musicologue Paul Bertrand, chroniqueur dans Le Ménestrel.

By exploring the exchanges between two composers, Max d’Ollone and Charles Koechlin in Le Ménestrel and Le Monde musical in 1932, we will question their conception of the public of music in order to better understand the way in which they defend an artistic, even aesthetic position. D’Ollone raised the question of whether composers must take into account the tastes of the public in order to be successful in a context of crisis in the operatic repertoire. Koechlin’s response was to propose a singular categorization of audiences that took into account both social conditions and listening sensitivities. By using their “media” power through well-known music magazines, they seek no less to influence points of view, particularly in terms of musical taste. The interest of this exchange is not limited to the duel between composers and magazines, as the director of the Opéra-Comique, Georges Ricou, gets involved in the reflection through musicologist Paul Bertrand, columnist in Le Ménestrel.

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