Enjeux politiques et espaces médiatiques dans les écrits de compositeurs polonais

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2020

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Revue musicale OICRM ; vol. 7 no. 1 (2020)

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Stefan Keym, « Enjeux politiques et espaces médiatiques dans les écrits de compositeurs polonais », Revue musicale OICRM, ID : 10.7202/1069478ar


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Les stratégies créatrices et médiatiques des compositeurs polonais furent fortement influencées par la situation politique particulière de leur pays, longtemps occupé par des puissances étrangères. L’engagement patriotique que la société polonaise exigeait de ses artistes permit à quelques compositeurs et à leurs textes de pénétrer dans des espaces médiatiques au-delà du domaine artistique. Les enjeux entre patriotisme et autopromotion artistique sont analysés à travers les écrits de compositeurs polonais de l’époque avant et après la renaissance de l’état polonais en 1918. Alors qu’avant cette césure la musique et le discours autour d’elle servaient souvent de moyen à des fins politiques (notamment dans le cas d’Ignacy Jan Paderewski), on constate une situation opposée aux années 1920, lorsque Karol Szymanowski n’hésita pas à instrumentaliser le sentiment nationaliste afin de promouvoir sa propre nouvelle esthétique comme une sorte de « libération » du joug de la musique germanique du xixe siècle.

The creative and media strategies of Polish composers were strongly influenced by the political situation of their country, occupied by foreign powers for a long time. The patriotic engagement which Polish society demanded from its artists, enabled some composers and their texts to reach media spaces beyond the field of art. The interactions between patriotism and artistic self-promotion are analyzed at the example of the writings of Polish composers from the time before and after the renaissance of the Polish state in 1918. Whereas before this caesura music and the discourse about it often served as means for political purposes (especially in the case of Ignacy Jan Paderewski), the opposite is to be observed in the 1920s when Karol Szymanowski did not hesitate to instrumentalize nationalist feelings in order to promote his own new aesthetics as a sort of “liberation” from the yoke of 19th-century Germanic music.

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