Patrimoine et modernité dans La Patrie des années vingt

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2018

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Les Cahiers de la Société québécoise de recherche en musique ; vol. 19 no. 1-2 (2018)

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Hélène Paul, « Patrimoine et modernité dans La Patrie des années vingt », Les Cahiers de la Société québécoise de recherche en musique, ID : 10.7202/1069885ar


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Essentiellement nationaliste et résolument engagé à la conservation et à la défense des valeurs traditionnelles canadiennes-françaises, La Patrie (1879-1957) n’a jamais dérogé à sa mission. Journal d’un peuple en crise d’identité, il a voulu rejoindre ses lecteurs par le biais de divers domaines, dont celui des arts. À partir de 1920, le journal a accordé un espace rédactionnel accru à la culture en confiant à Gustave Comte la chronique « Théâtre, musique, cinéma ». Particulièrement significatifs des idéologies et des goûts de la société, les textes adoptent un ton éditorial dont le message s’appuie sur des valeurs patrimoniales héritées d’un passé indéracinable. Dans un tel contexte, était-il possible de faire quelques percées vers la modernité ? Des éléments de réponse sont apportés par Henri Letondal et Jean Nolin, deux critiques dont les propos ouvrent de nouvelles perspectives. De même, la chronique « La Musique » de Léo-Pol Morin donnera les « coups de poing » nécessaires à l’évolution d’une société menacée d’étouffement par sa richesse même.

Essentially nationalist and resolutely engaged in the conservation and defense of traditional French-Canadian values, La Patrie (1879-1957) held true to its mission. As a periodical directed towards a people in crisis, the journal appealed to its readership through several areas of interest, including the arts. From 1920, space was reserved for the discussion of culture, in the form of a regular column penned by Gustave Comte, “Théâtre, Musique, Cinéma”. Particularly emblematic of the ideologies and tastes of conservative Québécois society, the tone of Comte’s texts derives from a value for cultural heritage deeply rooted in an inescapable past. Given this context, was it possible to make event the slightest gesture towards modernity? Part of the answer may be found in the writings of Henri Letondal and Jean Nolin, two critics to treat subjects that opened up new perspectives. At the same time, in his music column, Léo-Pol Morin often delivered the one-two punch necessary to the evolution of a society in danger of suffocating in its own wealth.

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