Figures d’exilés et paratopie dans des romans haïtiens publiés au Canada : Émile Ollivier, Dany Laferrière, Marie-Célie Agnant et Gérard Étienne

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2020

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Francophonies d'Amérique ; no. 49 (2020)

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Joubert Satyre, « Figures d’exilés et paratopie dans des romans haïtiens publiés au Canada : Émile Ollivier, Dany Laferrière, Marie-Célie Agnant et Gérard Étienne », Francophonies d'Amérique, ID : 10.7202/1070322ar


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« Localité paradoxale », selon Maingueneau, entre appartenance et non-appartenance, la paratopie est au centre de la création littéraire. Parmi ses effets, mentionnons la transformation de la langue maternelle et le regard critique de l’écrivain sur sa socioculture. Ce sentiment d’extranéité peut être renforcé par l’exil, comme c’est le cas des écrivains haïtiens examinés ici. À partir des catégories de paratopie définies par Maingueneau, cet article analyse quelques figures paratopiques comme le fou, l’errant dans des romans d’Ollivier, de Laferrière, d’Étienne et d’Agnant.

According to Maingueneau, paratopy is at the center of literary creation. The transformation of the mother tongue into a foreign language and the critical scrutiny of the writer on his society are to be attributed to the paratopy. This feeling of exteriority to the homeland can be reinforced by exile, as it is the case of the Haitian writers whose works are examined here. Based on different types of paratopy specified by Maingueneau, this article analyzes some paratopic figures–characters with madness, wandering characters—in novels by Ollivier, Laferrière, Étienne and Agnant.

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