D’un dire faux qui ne serait pas du mensonge. Mentir et se faire mentir à la lumière de la clinique des psychoses

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2020

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Filigrane : Écoutes psychanalytiques ; vol. 29 no. 1 (2020)

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Étienne Pelletier, « D’un dire faux qui ne serait pas du mensonge. Mentir et se faire mentir à la lumière de la clinique des psychoses », Filigrane: Écoutes psychothérapiques, ID : 10.7202/1070640ar


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Cet article traite de l’écoute du mensonge dans la clinique des psychoses. Nous partons de l’hypothèse selon laquelle beaucoup de paroles fausses qui nous sont adressées dans ce contexte ne s’inscrivent pas dans un registre mensonger. Pourtant, certains patients sont considérés à tort comme des menteurs au sein des institutions de soin, avec tous les effets délétères que cela implique. Après nous être interrogés sur les conditions de possibilité du mensonge en croisant les apports de la psychanalyse, de la philosophie du langage ordinaire et des actes de langage perlocutoires, nous illustrerons la pertinence clinique de notre démarche.

While working with psychotic patients in clinical and institutional contexts, we are sometimes confronted with people who appear to be lying. Our hypothesis is that a lot of the false statements addressed to us in these situations are not actual lies. However, in various institutions, several psychotic patients are wrongly labelled as liars, and are thus stigmatized. In this article, we discuss the conditions of possibility of what we call “lies” with conceptual tools taken from psychoanalysis, the philosophy of ordinary language, and speech acts. We conclude by showing the clinical relevance of our approach.

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