“Do You Feel Safe at the Border?” An Intermedial Pedagogy for Sensing Communities of Shared Fate

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2019

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Intermédialités : Histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques ; no. 34 (2019)

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Résumé En Fr

This article considers the limitations of 1990s humanitarian and diaspora frames to mediate a sense of the border that moves beyond securitization and yet remains accountable to refugee claimant advocacy. As an alternative, this article explores an intermedial pedagogy for bringing critical border studies into the realm of embodiment and feeling. Drawing on teaching and research interviews, I consider how asking “do you feel safe at the border?” produces an effective challenge to persistent public emotions conflating national “borders” with the need for “security.” In complex ways, this kind of storytelling can bring into view, what Melissa Williams calls, “communities of shared fate” that exist across the spectrum of legal statuses, tapping in to extant feelings rooted in real, shared vulnerability at the border.

Cet article examine les limites que posent les perspectives humanitaires et diasporiques des années 1990 lorsqu’il s’agit de convoquer, vis-à-vis des frontières, des sentiments allant au-delà la simple sécurisation mais pouvant toutefois prendre en compte la défense des demandeurs d’asile. Nous explorons ici une alternative : une pédagogie intermédiale servant à amener l’étude critique des frontières dans le domaine des affects. En m’appuyant sur ma pratique de l’enseignement et sur des entretiens de recherche, j’étudie la façon dont la question « vous sentez-vous en sécurité à la frontière ? » pose un véritable défi à l’association émotionnelle persistante entre « frontières » nationales et besoin de « sécurité ». Ce type de récit peut donner à voir de manière complexe ce que Melissa Williams appelle les « communautés de destin partagé », qui existent dans tout un éventail des statuts légaux et qui touchent à des sentiments ancrés dans de véritables vulnérabilités partagées à la frontière.

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