Où est donc passé l’art taino ? Un cas d’école : analyse du cartel d’une étrange statuette taino

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2020

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Bulletin de la Société d'Histoire de la Guadeloupe ; no. 186 (2020)

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Henry Petitjean Roget, « Où est donc passé l’art taino ? Un cas d’école : analyse du cartel d’une étrange statuette taino », Bulletin de la Société d'Histoire de la Guadeloupe, ID : 10.7202/1072358ar


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Une série de photogıraphies d’une statuette taino en pierre, de 44 cm. de hauteur proposée à la vente par une galerie d’art m’a été soumise pour avis. Son style, le traitement de certaines parties du corps, épaules, mains et bras en particulier, l’abondance étouffante de décors, sont peu en accord avec la sobriété de l’art taino. Cette sculpture est un patchwork de motifs ornementaux inspirés de céramiques de la période cedrosan saladoïde ou saladoïde insulaire (±400 ±350) et non pas chicoïdes, période taino. Elle indique des références à des motifs de duhos de bois et à ceux de trigonolithes (pierres à trois pointes). Celui qui l’a réalisée lui a ajouté une touche très personnelle. Il a parsemé les avant-bras du personnage de cupules et de gravures qui font penser à des tatouages. Les traces de façonnage des motifs qui ornent la sculpture sont incompatibles avec l’utilisation d’un outillage de pierre, percuteurs, éclats de pierres dures, de madrépore et de sable pour le polissage de la pièce. Mon analyse met en lumière des pratiques qui, sans être généralisées, le sont déjà trop.

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