John Foulds et A World Requiem : une oeuvre hors de son temps, autrefois et aujourd’hui

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2019

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Les Cahiers de la Société québécoise de recherche en musique ; vol. 20 no. 1 (2019)

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Sebastián Rodríguez Mayén, « John Foulds et A World Requiem : une oeuvre hors de son temps, autrefois et aujourd’hui », Les Cahiers de la Société québécoise de recherche en musique, ID : 10.7202/1073171ar


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Cet article porte sur l’étude du pacifisme dans la musique et le contexte de création d’oeuvres au xxe siècle en prenant comme objet l’oratorio A World Requiem de l’Anglais John Foulds. Le contexte de l’entre-deux-guerres, du moins dans les hautes sphères culturelles britanniques, était en effet peu réceptif à la construction d’un discours pacifiste et cosmopolite. Comme résultat, l’oeuvre de Foulds a été reléguée au fond d’un tiroir pendant plus de trois quarts de siècle, pour n’être rejouée qu’en 2007 lors des célébrations de l’Armistice. Afin de comprendre la revalorisation de l’oeuvre de Foulds, cet article analyse des critiques musicales parues dans la presse à l’époque de Foulds, mais aussi au moment de la récente recréation de A World Requiem. D’une part, ces critiques montrent comment l’oratorio de Foulds a pu être réévalué. D’une autre part, grâce à cette réévaluation, on constate que l’avènement d’une paix durable constituait déjà un besoin impérieux pour certains artistes de l’entre-deux-guerres ; un besoin qu’ils exprimaient au moment des commémorations des soldats tombés au combat.

This article examines pacifism in music, specifically involving the premiere of John Foulds’ oratorio A World Requiem. Britain’s audience in the interwar years, at least in the high-culture spheres, was not very receptive to the construction of a pacifist and least a cosmopolitan discourse. As a result, Foulds’ work was lost to history for more than three-quarters of a century, only to be revived in 2007 during Armistice celebrations. To explain the reappraisal of Foulds’ oratorio, this article analyzes musical reviews in the press during Foulds’ lifetime, but also those from the time of the oratorio’s revival. These reviews show how Foulds’ work came to be reevaluated and which perspectives came to be dominant. Most remarkably, this includes the fact that a lasting peace was already a need for certain artists during the interwar period, expressed musically by commemorating fallen soldiers.

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