« À pas de loup » : incidences narratives de la pensée différée dans les séminaires de Jacques Derrida

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2020

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Philosophiques ; vol. 47 no. 2 (2020)

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Nicholas Cotton, « « À pas de loup » : incidences narratives de la pensée différée dans les séminaires de Jacques Derrida », Philosophiques, ID : 10.7202/1075124ar


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Dans Trois ans avec Derrida, le biographe Benoît Peeters notait que le séminaire de Jacques Derrida était construit « comme un feuilleton théorique qui, par-delà les longueurs et les passages à vide, entretient une sorte de suspense et ménage de réelles surprises d’une séance à l’autre » (Peeters, 2010). Peut-on vraiment rapprocher un séminaire d’une forme romanesque comme le récit différé ? Voilà la question qui nous occupe dans cet article, et nous l’abordons dans une perspective double : à la fois historique et formelle. Nous nous interrogerons ainsi sur ce qu’est un séminaire et comment, dans le cas particulier du séminaire derridien, il fait oeuvre. Le tout nous mène à une réflexion sur l’idée de « pensée différée » à partir du concept central de différance dans l’enseignement derridien.

In Trois ans avec Derrida (Three Years with Derrida), his biographer, Benoît Peeters, notes that Jacques Derrida’s seminar was designed “like a theoretical serial which, aside from its slumps and convolutions, nonetheless maintained a kind of suspense and featured genuine cliff-hangers at the end of each session” (Peeters, 2010). Can one truly compare a seminar to a novelistic device like that of deferred narrative ? Such is the question to which I devote my attention in this article, a question which is discussed here in a dual — historical and formal — perspective. I thus ask “what is a seminar ?” and how, in light of Derrida’s seminars in particular, it becomes a work. In closing, I meditate on the notion of “deferred thinking” in Derrida’s teaching, using the central concept of différance as my starting point.

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