Qui dit mal entendre ? La médiation du sens en groupe interculturel

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2020

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Alterstice : Revue internationale de la recherche interculturelle ; vol. 9 no. 1 (2020)

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© LucilleGuilbert, StéphanieArsenault et Marie-ÉlisaFortin, 2020




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Lucille Guilbert et al., « Qui dit mal entendre ? La médiation du sens en groupe interculturel », Alterstice: Revue internationale de la recherche interculturelle / Alterstice: International Journal of Intercultural Research / Alterstice: Revista International de la Investigacion Intercultural, ID : 10.7202/1075252ar


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Cet article présente certains résultats de la recherche « La construction et la déconstruction des incompréhensions culturelles en contexte migratoire et la construction d'attitudes positives dans les relations interculturelles par le biais de groupes de pairs intergénérationnels en se fondant sur le modèle interculturel coopératif d’accompagnement mutuel (MICAM) » (projet CRSH). Son objectif plus spécifique est de présenter la manière dont se coconstruit le sens qui émerge de l’identité personnelle des participants et qui oriente le vouloir et le pouvoir entendre dans un groupe interculturel. Après une amorce de réflexion autour des notions polysémiques de racisme et de malentendu, nous présentons le MICAM, dispositif de médiation culturelle et interculturelle, utilisé ici comme outil de collecte des données et creuset des interactions entre deux groupes interculturels intergénérationnels. Le cadre d’analyse, inspiré des enjeux de la communication de Mucchielli et de l’analyse de la conversation de Traverso et de Grinschpoun, a conduit à dégager quelques interprétations émergentes, en particulier une tendance à la généralisation, un binôme rationnel/irrationnel, des thèmes diviseurs nécessaires à exprimer, des thèmes rassembleurs et constructeurs de représentations positives et enfin une vulnérabilité qui suscite capital de sympathie et écoute de qualité. Nous constatons qu’un processus de médiation se développe harmonieusement en présence d’une posture relationnelle, c’est-à-dire lorsque l’énergie groupale s’oriente sur la personne qui est présente devant nous avec son histoire et ses caractéristiques propres.

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