Réalités (in)visibles et vulnérabilités ambivalentes : dialogue autoethnographique autour d’un terrain de recherche auprès de femmes réfugiées au Liban

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2020

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Nouvelles perspectives en sciences sociales ; vol. 16 no. 1 (2020)

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Myriam Richard et al., « Réalités (in)visibles et vulnérabilités ambivalentes : dialogue autoethnographique autour d’un terrain de recherche auprès de femmes réfugiées au Liban », Nouvelles perspectives en sciences sociales: Revue internationale de systémique complexe et d'études relationnelles, ID : 10.7202/1075858ar


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Cet article vise à effectuer un retour réflexif inspiré de la méthode de l’autoethnographie s’appuyant sur un dialogue à propos d’un terrain de recherche que ses deux autrices ont effectué conjointement au Liban auprès de femmes réfugiées syriennes. Il s’articule autour du questionnement central, à savoir : à quoi sert la recherche si elle n’est pas associée à un engagement à transformer les situations de vulnérabilités et de violences que vivent les personnes réfugiées ? Afin d’y répondre, les chercheures et autrices dévoilent deux récits personnels qui éclairent leurs motivations intrinsèques à s’impliquer sur le terrain libanais. Elles explorent ensuite trois thèmes ayant émergé de leur dialogue à propos : 1) des enjeux d’un terrain de recherche auprès de femmes qui sont encore en déplacement et dans l’urgence ; 2) d’une remise en question de la notion de vulnérabilité en travail social ; 3) de l’engagement des chercheures à l’intersection des postures de recherche, d’intervention et de défense de droits. Elles jettent ainsi les bases d’un plaidoyer pour une recherche engagée qui permet la production de connaissances rigoureuses tout autant que la transformation sociale des enjeux que vivent les personnes réfugiées.

This article presents a reflection inspired by the autoethnographic method which is based on a dialogue between its two authors around fieldwork they conducted with Syrian refugee women in Lebanon. It aims at answering the following question: what is the relevance of doing research with refugees if it doesn’t come with a commitment to transform the situations of vulnerability and violence they face? In order to do so, the authors each share a personal story revealing some of their intrinsic motivations for engaging in the practice of field research in Lebanon. They then explore three topics that came out of their discussion – namely a reflection on: 1) the challenges of doing fieldwork with refugees who are still vividly experiencing displacement and state of emergency on a daily basis; b) the necessity of reconsidering the notion of vulnerability in social work; c) the importance of doing research located at the intersection of knowledge production, intervention and advocacy. The article finally calls for a renewed commitment to research practices that aim at producing robust knowledge as well as bringing forward social change around the issues faced by refugees.

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