'Overlap and Interlace': Thoreau’s Thawing Sandbank as Transgenic Artwork

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2019

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Recherches sémiotiques ; vol. 39 no. 1-2 (2019)

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Kimo Reder, « 'Overlap and Interlace': Thoreau’s Thawing Sandbank as Transgenic Artwork », Recherches sémiotiques / Semiotic Inquiry, ID : 10.7202/1076229ar


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Résumé En Fr

In the “Spring” chapter of Walden, Henry David Thoreau’s portrait of a melting, thawing sandbank, as a place of “overlap and interlace”, is a bio-semiotic primal scene. For Thoreau, language itself is an agent of transgenic fusion, finding interlinked roots and common properties at every turn. Thoreau’s wordplay is a page rehearsal for later forms of laboratory-assisted, genre-hopping bio-art in which cross-bred materials form inter-species puns and organic conundrums, phrases from the Old Testament and Descartes are translated via code into DNA base pairs and inserted into plants and bacteria, and gene-splicing becomes a creative act. Using sequencing gels and calipers, autoclaves and plasmid samples, transgenic art plays in the gap between our genes’ lettristic code and manifested matter : Thoreau straddles this same divide with puns and wordplay based on some of the more occult linguistic theories of his day.

Dans le chapitre « Printemps » de Walden, le portrait que brosse Henry David Thoreau d’un banc de sable, comme lieu de « chevauchement et d’enlacement », constitue une scène biosémiotique primale. Pour Thoreau, le langage lui-même est un agent de fusion transgénique qui découvre à toute occasion des racines imbriquées et des propriétés communes. Les jeux de mots de Thoreau anticipent des formes tardives et interdisciplinaires du bio-art en laboratoire; des matériaux métissés forment des calembours inter-espèces et des énigmes organiques; des phrases tirées de l’Ancien Testament et de Descartes sont traduites et encodés en paires de bases d’ADN pour être insérés dans des plantes et des bactéries; et l’épissage de gènes devient un acte créatif. Avec des gels de séquençage et des bioanalyseurs, des autoclaves et des échantillons de plasmides, l’art transgénique joue dans l’écart entre le code lettriste de nos gènes et la matière. Thoreau enjambe ce même fossé avec des calembours et des jeux de mots qui reflètent certaines des théories linguistiques les plus occultes de son époque.

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