D’or et d’argent : les jardins incas dans les descriptions de Garcilaso de la Vega (1609)

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2020

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Intermédialités : Histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques ; no. 35 (2020)

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Sebastián Ferrero, « D’or et d’argent : les jardins incas dans les descriptions de Garcilaso de la Vega (1609) », Intermédialités: Histoire et théorie des arts, des lettres et des techniques / Intermediality: History and Theory of the Arts, Literature and Technologies, ID : 10.7202/1076369ar


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Dans le Coricancha, complexe sacré des Incas dédié au Soleil, et dans les palais royaux se trouvait un jardin composé de plantes et d’animaux fabriqués entièrement en or et en argent. La mémoire de ces oeuvres a uniquement survécu grâce à la littérature coloniale, qui s’est occupée de les décrire jusqu’aux marges du fantastique dans les Comentarios Reales de l’Inca Garcilaso de la Vega. C’est dans la construction textuelle que fait celui-ci des jardins incas que le lecteur est confronté à un véritable jeu intermédial où, de manière télescopique, s’imbriquent les différents niveaux de représentation du jardin. Dans cet article, nous décortiquerons les multiples dimensions par lesquelles Garcilaso de la Vega parvient à créer une image complexe et universaliste du jardin inca, à la fois jardin artistique, cosmique et impérial.

In Coricancha, the sacred complex of the Incas dedicated to the sun, and in the royal palaces, the Incas built an artificial garden containing local plants and animals made of gold and silver. The memory of these artifacts of the Incas’ metalwork has survived only in colonial chronicles, among which Garcilaso de la Vega’s Comentarios Reales is the most detailed and fantastic account of the Inca gardens. In his record, Garcilaso constructs a complex intermedial game by intertwining, in a telescopic manner, different representations of the garden. This article outlines the multiple dimensions through which de la Vega creates a complex universalist image of the Inca garden, at once artistic, cosmic, and imperial.

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