“Isn’t That Life, in a Way: Trying to Accommodate Dissonance?” Reflections on Lesbianism and the Life and Music of Ann Southam

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2021

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Circuit : Musiques contemporaines ; vol. 31 no. 1 (2021)

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Tamara Bernstein, « “Isn’t That Life, in a Way: Trying to Accommodate Dissonance?” Reflections on Lesbianism and the Life and Music of Ann Southam », Circuit: Musiques contemporaines, ID : 10.7202/1076404ar


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Résumé En Fr

Canadian composer Ann Southam (1937–2010) was a proud, outspoken, and generous feminist who found affinities between feminism and the minimalist musical language she developed in the late 1970s. At the same time, Southam was a very private person; it was only towards the end of her life that she began to speak on record about being gay. Music writer Tamara Bernstein, a friend of the composer, weighs the merits of focussing on this side of Southam’s life: the willingness with which Southam spoke in her final interviews about the difficulty of coming of age as a lesbian in the 1950s, and the fact that material related to this from her final interview has not been published until now; the importance of remembering how recently lgbtq rights were fully enshrined in Canadian law. Finally, alongside a caveat about the dangers of reductivism, and reminders that Southam found musical inspiration in other sources (e.g., nature), the author suggests ways in which Southam’s struggles with a sexual identity considered “dissonant” may have found their way into her music.

La compositrice canadienne Ann Southam (1937-2010) était une féministe fière, franche et généreuse qui a relevé des similitudes entre le féminisme et le langage musical minimaliste qu’elle a développé à la fin des années 1970. Cependant, Southam était aussi très soucieuse de sa vie privée ; ce n’est que vers la fin de sa vie qu’elle a commencé à parler publiquement de son homosexualité. La journaliste musicale Tamara Bernstein, amie de la compositrice, évalue les mérites de se concentrer sur cet aspect de la vie de Southam : l’ouverture avec laquelle elle parle, dans ses derniers entretiens, de la difficulté du passage à l’âge adulte en tant que lesbienne dans les années 1950 ; le fait que son ultime échange à ce sujet soit toujours inédit à ce jour ; l’importance de se rappeler que les droits des personnes lgbtq n’ont été pleinement inscrits dans la législation canadienne que récemment. Enfin, en plus d’un avertissement contre les dangers de tomber dans le réductivisme et sans perdre de vue que Southam a trouvé son inspiration musicale dans d’autres sources (par exemple, la nature), l’autrice suggère des façons dont les difficultés de Southam relativement à une identité sexuelle considérée comme « dissonante » ont pu transparaître dans sa musique.

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