Le visage trash de la relève romanesque franco‑ontarienne au féminin : le cas de Véronique‑Marie Kaye et de Catherine Bellemare

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2021

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Francophonies d'Amérique ; no. 51 (2021)

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Isabelle Kirouac Massicotte, « Le visage trash de la relève romanesque franco‑ontarienne au féminin : le cas de Véronique‑Marie Kaye et de Catherine Bellemare », Francophonies d'Amérique, ID : 10.7202/1076516ar


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La critique en littérature franco-ontarienne s’est longtemps focalisée sur l’esthétique de l’exiguïté pour en interpréter les oeuvres. En règle générale, l’esthétique de l’exiguïté, associée à la cause franco-ontarienne et à la minorisation linguistique, est implicitement portée par des hommes blancs. Sans complètement se détacher de cette esthétique, la présente contribution en propose une interprétation renouvelée et plus inclusive. Comme l’indique François Paré dans Les littératures de l’exiguïté, le principe de base de cette esthétique est un rapport inégal au pouvoir. Mon article part donc de ce constat pour renouveler l’esthétique de l’exiguïté et faire éclater le sujet minoritaire en abordant d’autres marginalités, comme le genre et l’orientation sexuelle. Mon analyse se base sur les oeuvres de Véronique-Marie Kaye et de Catherine Bellemare, deux écrivaines qui peuvent être rapprochées de la relève franco-ontarienne et qui ont recours à une écriture trash pour dire le fait marginal.

Research and criticism on Franco-Ontarian literature often rely on the aesthetics of exiguity to produce an analysis of these works. More often than not, this aesthetics is associated to the Franco-Ontarian cause, centered on linguistic minorization and implicitly carried by white men. Without completely rejecting this aesthetics, this article showcases a refreshed and more inclusive reading of exiguity. As François Paré put it in Les littératures de l’exiguïté, the core principle of this aesthetics is an unequal relation to power. My analysis is based on this observation and goes beyond the usual minority experience, based on language, to include other marginalities, such as gender and sexual orientation. To illustrate this renewal of the exiguity aesthetics, I study the work of two emergent authors, Véronique-Marie Kaye and Catherine Bellemare, who rely on trash aesthetics to depict the margins.

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