Correspondance littéraire : En quête d’une définition

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2021

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© Groupe de recherches et d’études sur le livre au Québec, 2021


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Correspondance littéraire nouvelles à la main journalisme dix-huitième siècle Literary correspondence news in hand journalism eighteenth century


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Henri Duranton, « Correspondance littéraire : En quête d’une définition », Mémoires du livre / Studies in Book Culture, ID : 10.7202/1077806ar


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Forme originale de la communication lettrée, née à la fin du premier tiers du xviiie siècle, la « correspondance littéraire » peut se définir comme l’envoi régulier, sous forme de lettres manuscrites, de la chronique des activités culturelles du moment à Paris. Le destinataire, qui paie fort cher cette prestation, est presque toujours une tête couronnée de l’espace germanique, ce qui est un éloquent témoignage de la fascination qu’exerce alors la culture française sur l’élite européenne. Malgré de nombreux points communs, la « correspondance littéraire » diffère de la correspondance érudite de l’époque humaniste dont elle est héritière, autant que du journalisme littéraire qui prolifère au même moment, et des « nouvelles à la main » à contenu proprement politique. Concevable uniquement dans l’univers culturel de la France d’Ancien Régime, elle partagera son sort et disparaîtra à l’orée de la Révolution, après avoir connu un vif succès pendant un demi-siècle.

The original form of scholarly communication, the “correspondance littéraire,” emerged at the end of the first third of the xviiith century and may be described as the regular dispatch, in the form of handwritten letters, of chronicles detailing all the cultural activities taking place in the Paris of that time. The recipient, who paid dearly for this service, was almost always a member of German royalty, a fact that testifies eloquently to the fascination that French culture exerted upon the European elite at the time. Despite several commonalities, the “correspondance littéraire” differs from the erudite correspondence inherited from the humanist period, as well as from the literary journalism then proliferating, and lastly from the “handwritten news” [nouvelles à la main] with its the strictly political content. Only conceivable within the cultural environment of Old Régime France, the “correspondance littéraire” will experience the same destiny as the latter and disappear on the verge of the Revolution after half a century of enduring success.

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