La pensée im-matérielle de l’écriture filmique : Des questions à propos du tupos argentique et de la pictura numérique

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2020

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Droits d'auteur, 2020, LucieRoy



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Lucie Roy, « La pensée im-matérielle de l’écriture filmique : Des questions à propos du tupos argentique et de la pictura numérique », Sens public, ID : 10.7202/1079462ar


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L’auteure conjugue trois termes. L’Histoire, l’imaginaire et l’écriture. Il s’agira de comprendre le lien qui unit, si étroitement, l’Histoire et l’écriture ou son travail de représentance et de lieutenance. Elle examine ensuite l’écriture de l’image, dont on sait qu’elle est liée à un imaginaire en vertu duquel sans doute le tupos (l’empreinte argentique) a été un peu trop fermement associé à la réalité, ou à sa répétabilité, et la pictura numérique (l’image de synthèse), qui, à la hauteur de l’archè, en a été désolidarisée. Elle profite de l’occasion pour mettre à jour l’im-matérialité de la pensée des images. Elle constate que ce n’est pas le capital des empreintes qui, à une époque, servait de garantie à l’ontologie du cinéma ou, en leur absence, à sa nouveauté, mais le fait que le cinéma s’offre, en effet, à la pensée ou que, ancien ou nouveau, il ait le caractère du « penser ».

Three terms are joined by the author. History, imagination and writing. The first task at hand will be to understand the close link between history and writing, or writing’s function of standing-for (représentance) and taking-the-place-of (lieutenance). The author then examines the writing of the image, known to be related to an imaginary by virtue of which, undoubtedly, the tupos (the silver print) has been a little too resolutely associated with reality, or its repeatability, and digital pictura (the computer-generated image), which, regarding the archè, has been disconnected from reality. She takes this opportunity to revise the im-materiality associated with the thought of images. She finds that it is not the wealth of the imprints that, at one time, guaranteed the ontology of cinema or, in their absence, its novelty, but rather that, in effect, the cinema offers itself to thought, or that, old or new, it is of the nature of “thinking”.

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