Mobilités, circulation et ancrages : la francophonie dans la vallée de l’Okanagan-Similkameen en Colombie-Britannique

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2021

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Patricia Lamarre et al., « Mobilités, circulation et ancrages : la francophonie dans la vallée de l’Okanagan-Similkameen en Colombie-Britannique », Francophonies d'Amérique, ID : 10.7202/1082864ar


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Cet article aborde le lien entre mobilités et ancrages francophones dans l’Okanagan-Similkameen grâce à des entretiens menés auprès de 35 francophones établis dans la vallée, ainsi que de 24 travailleurs saisonniers francophones qui font partie des jeunes qui convergent dans la région chaque été depuis les années 1980 pour la cueillette des cerises. La mobilité de ces jeunes s’inscrit dans une longue histoire de travailleurs saisonniers francophones. Toutefois, à une mobilité de « survie » économique s’ajoutent des mobilités de type vacances-travail, attirant des jeunes de la classe moyenne. Ceux et celles qui décident de s’ancrer pour un temps ou pour la vie sont des francophones qui sont presque tous venus d’ailleurs. Nos données mettent en évidence peu de projets de vie pouvant être définis comme des déplacements « permanents », même chez ceux et celles qui sont installés dans la vallée depuis des décennies. On note aussi qu’il est possible d’être mobile sans perturber ses ancrages géographiques et identitaires et que les ancrages peuvent être multiples, partiels et temporaires.

This article examines the relationship between francophone mobilities and moorings in the Okanagan-Similkameen (B.C.) through interviews with 35 francophones living in the valley and with 24 young francophones, seasonal workers who converge each summer since the 1980s to pick cherries. The mobility of these young people gets added to a long history of francophone seasonal workers. Those who decide to stay in the valley, for a while or for a lifetime, become part of a francophonie made up of francophones who have almost all come from outside the province. Our findings reveal that very few of those who are “moored” in the valley consider themselves permanent “transfers,” even when they have been in the valley for decades; that it is entirely possible to be “mobile” without perturbing one’s geographic and identity moorings; and that moorings can be multiple, partial and temporary.

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