Tout va bien. Regard queer sur It’s Alright Michel de Marie-Pierre Grenier

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2021

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Cinémas : Revue d'études cinématographiques ; vol. 29 no. 3 (2021)

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Joëlle Rouleau, « Tout va bien. Regard queer sur It’s Alright Michel de Marie-Pierre Grenier », Cinémas: Revue d'études cinématographiques / Cinémas: Journal of Film Studies, ID : 10.7202/1084574ar


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Cet article prend pour base la théorie de la performativité de Judith Butler et la reconnaissance du sujet queer dans le film It’s Alright Michel (Marie-Pierre Grenier, 2016) à travers deux aspects : les choix formels du film pour raconter son histoire et l’émergence d’un regard queer. L’hypothèse proposée ici est qu’une analyse formelle, elle-même développée par une analyse historique et contextuelle, permet de révéler la pertinence d’un cinéma queer comme subversion de certains enjeux éthiques généralement respectés dans une pratique documentaire. Conséquemment, cet article s’intéressera à l’aspect formel du film, soit un documentaire linéaire composé de rencontres où Michel nous fait entrer dans son monde et dans le récit de sa vie, présentées en alternance avec la mise en scène de marionnettes donnant vie à ses souvenirs. De plus, l’article s’intéressera à la question du regard afin de voir comment, par la mise en scène d’un regard singulier, ce film permet l’émergence d’un cinéma qui transgresse les normes d’éthique du documentaire, tout en abordant le sujet de la transidentité.

This article takes as its basis Judith Butler’s theory of performativity and the recognition of the queer subject in the film It’s Alright Michel (Marie-Pierre Grenier, 2016) by means of two perspectives: the film’s formal choices for the telling of its story and the emergence of a queer gaze. The hypothesis offered here is that formal analysis, itself developed through historical and contextual analysis, makes it possible to demonstrate the need for a queer cinema that subverts various generally accepted ethical issues in documentary practice. As a result, this article will explore the film’s formal aspect as a linear documentary made up of encounters in which Michel brings us into his world and the story of his life, shown in alternation with marionettes which bring his memories to life. The article also explores the question of the gaze in order to see how, by focusing on a singular life, this film makes possible the emergence of a cinema which transgresses the documentary’s ethical norms as it takes up the topic of transgender identity.

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