Aujourd’hui Schéhérazade a appris à écrire : Anne-Marie Alonzo et l’entreprise de vivre

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1994

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Voix et Images ; vol. 19 no. 2 (1994)

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Tous droits réservés © Université du Québec à Montréal, 1994

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Ce texte établit un parallèle par-delà les siècles entre deux femmes, toutes deux prisonnières, l'une du harem, Scheherazade, l'autre d'un corps rétif, Anne-Marie Alonzo. Les deux femmes ont recours à l'art, à la narration pour échapper à leurs contraintes, la première choisissant la parole pour vaincre la mort, la deuxième l'écriture. L'entreprise d'Alonzo qui fait l'objet de cette étude se caractérise par l'intertextualité et fait appel tant aux Mille et Une Nuits qu'à la Bible, tant au roman familial qu'à l'histoire égyptienne, tant aux souvenirs personnels qu'aux mânes de Colette.

This article establishes a parallel across the centuries between two female prisoners: one of a harem, Scheherazade, and the other of a refractory body, Anne-Marie Alonzo. The two women use art and narrative tò escape from their respective constraints, the former choosing speech in order to defeat death, the latter writing. The work of Alonzo, which will receive special attention here, is characterised by intertextuality and makes reference as much to A Thousand and One Nights, the Bible, the family novel and Egyptian History as personal memories and the spirit of Colette.

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