La vie et la mort en peinture

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1998

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Tous droits réservés © Département des littératures de l'Université Laval, 1998



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Fernande Saint-Martin, « La vie et la mort en peinture », Études littéraires, ID : 10.7202/501224ar


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L'abstraction visuelle ne constituerait pas d'abord une réflexion sur la nature du beau en soi, mais une approche cognitive renvoyant aux épistémologies et aux idéologies des époques où elle se manifeste. L'étude de différents discours tenus sur l'abstraction picturale au XIXe et au XXe siècles permet de suivre les valeurs attribuées à cette notion, notamment autour de l'opposition entre le vitalisme et la mort à partir des réflexions d'A. Riegl et W. Worringer. La différenciation entre l'abstrait et le concret, le sujet et l'objet se voit ainsi constamment relancée, dans la possibilité de leur réversibilité.

Visual abstraction is not, at least not in the first place, a reflection upon the nature of beauty as such, but rather a cognitive approach to the world that bears witness to the epistemologies and ideologies of those periods of history where it appeared. The study of some of the discourses that have been held about pictural abstraction during the 19th and 20th centuries, notably the opposition between vitalism and death founded on the works of A. Riegl and W. Worringer, allows us to understand the various values that have been given to the notion. The distinction between abstraction and concreteness, subject and object, can here be seen, in regard to the possibility of their reversibility, as an ever-open question.

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