Sociologie, théologie et pastorale : Conditions institutionnelles et pratiques

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1993

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Théologiques ; vol. 1 no. 1 (1993)

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Tous droits réservés © Faculté de théologie de l'Université de Montréal, 1993



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Paul-André Turcotte, « Sociologie, théologie et pastorale : Conditions institutionnelles et pratiques », Théologiques, ID : 10.7202/602381ar


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Dans les institutions de théologie, la sociologie se ramène le plus souvent à un cours d’appoint dans le programme officiel ou à des emprunts commodes dans la fabrication d’un article ou d’un enseignement. Pour nombre de sociologues, même de la religion, la théologie paraît volontiers comme un discours transhistorique ou confiné à des cercles restreints, sans emprise sur la modernité séculière. Là où la sociologie possède un statut de matière à part entière dans l’apprentissage pastoral, elle affronte la concurrence et pose le problème de la formation fondamentale. Par rapport à la théologie pratique, elle en démasque les prétentions enveloppantes. De part et d’autre, c’est la dialectique entre la signification et le sens, le système et le sujet, à propos du religieux en tant que séduction du sacré dans le langage social et historique. En clair, trois défis s’adressent à la théologie : sortir du discours totalisant et systématisé renvoyant à la société de chrétienté; se situer en aval, et non en amont, de l’analyse des sciences sociales; ouvrir à des dimensions critiques, en référence à l’inspiration d’une tradition religieuse maintenue grâce à des communautés plus ou moins institutionnalisées.

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