1990
Ce document est lié à :
Revue québécoise de linguistique ; vol. 19 no. 1 (1990)
Tous droits réservés © Université du Québec à Montréal, 1990
Paul Hirschbühler, « La légitimation de la construction V1 à sujet nul en subordonnée dans la prose et le vers en ancien français », Revue québécoise de linguistique, ID : 10.7202/602664ar
Alors que la construction V1 à sujet nul en subordonnée en ancien français est absente des textes en prose comme La Mort le Roi Artu et La Queste del Saint Graal, sauf pour deux tournures impersonnelles, elle est bien attestée dans tous les types de subordonnées, y compris les subordonnées conjonctionnelles introduites par que, dans des textes en vers comme La Chastelaine de Vergi et Aymeri de Narbonne. On en conclut tout d’abord que, dans les textes en question, le type de subordonnant ne joue pas de rôle dans la légitimation du sujet nul dans la construction V1, et ensuite, que la différence entre les deux types de textes tient au fait que, parmi les textes cités ci-dessus, seuls ceux en vers permettent que la flexion indentifie le contenu d’un sujet nul en SpecIP par accord tête-spécifieur.