Les synchronicités : comment C.G. Jung a influencé la thérapie familiale psychanalytique

Abstract Fr En

L’œuvre de C.G. Jung apporte une ouverture incontestable à la thérapie familiale psychanalytique, où se rejoignent parfois les concepts de son fondateur A. Ruffiot et les siens propres. Ainsi, le concept de psyché pure de Ruffiot peut être rapproché de ceux de synchronicité, d’inconscient collectif et d’archétype de Jung. D’autre part, cet article aborde la nécessité de ne pas enfermer le sujet, la famille ou le couple sur leur symptôme, mais de les ouvrir au monde et à une dimension spirituelle qui ne réduit pas la psychanalyse à une technique, mais à un art subtil où psyché et matière se rencontrent. Les travaux en physique quantique relient ainsi plus étroitement l’individu et le monde et contribuent à modifier en conséquence les approches psychothérapeutiques, par le fait de prendre en compte les synchronicités.

Incontestably, C.G. Jung’s work is a breakthough for psychoanalytic family therapy, the concept of its founder A. Ruffiot sometimes came to meet. Ruffiot’s concept of pure psyche can be compared with Jung’s synchronicity, collective subconcious and archetype. Furthermore, this article raises the question of how necessary it is not to confine the subject, the family of the couple to their symptom, but rather to open them out to the world and to a spiritual dimension. So it does not reduce psychoanalysis to a technique, but to a subtle art where psyche and materiality come to meet. Quantic Physics show close relations between the world and the individual, a contribution to modifying psychotherapeutic theories by taking synchronicities into account.