Les d'Espinose aux jardins : attentes, intégration et occupation d'un espace par les noblesses de province au Grand Siècle D'Espinose and their gardens : space's expectation, integration, appropiation by provincial nobility during the Grand Siècle Fr En

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4 décembre 2018

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Kévin Bourniche, « Les d'Espinose aux jardins : attentes, intégration et occupation d'un espace par les noblesses de province au Grand Siècle », Theses.fr, ID : 10670/1.0ct4md


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Le jardin constitue un angle d'approche des complexes habitables et des paysages, autant que de la société d'Ancien Régime. Durant le Grand Siècle, trois générations de la famille d'Espinose et de leurs alliés, qu'elles soient issues de la bourgeoisie ou de la noblesse, ont occupé et investi, dans la moitié orientale de l'ancienne province bretonne, des jardins de ville et de campagne. Ces enclaves ont cherché à répondre au mieux aux logiques du milieu dans lequel elles prenaient place. Urbaine ou rurale, leur implantation au sein du domaine répondait à des exigences esthétiques, sociales, économiques et techniques. Une des pierres angulaires du domaine foncier et de sa gestion, les jardins sont également le reflet d'une évolution des goûts et, à ce titre, sujets à des transformations. Les marques du temps et la situation des propriétaires s'y dessinent, offrant des signes visibles du prestige d'une famille, comme de ses difficultés. Ainsi, le jardin, lieu de promenade et de cultures horticoles, s'impose autant comme l'expression d'un savoir que d'un statut social.

The garden enables one to approach dwelling places and landscapes as well as society of the Ancient Régime. During the Grand Siècle, three generations of the Espinose family and their relations, whether the latter are descended from the bourgeoisie or the nobility, have put their stamp on gardens in town or in the countryside in the eastern part of ancient Brittany. These enclosed areas have tried to meet at best the logical requirements of their environment. Whether in town or in the countryside, the garden of the estate met aesthetic, social, economic and technical requirements. And as the cornerstone of the landed property and its management, the garden also reflects an evolution in tastes, and therefore is liable to mutations. The marks of time and the status of the owners are apparent, with obvious signs of the prestige and/or the difficulties of the family. Thus the garden as a place where to take walks or grow flowers and plants is the expression of a knowledge as well as of a social status.

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