Marcel Aymé et les Hussards : un « contemporain capital » ? La droite littéraire à la reconquête de son aura intellectuelle après la Libération

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2018

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Valentine Terray, « Marcel Aymé et les Hussards : un « contemporain capital » ? La droite littéraire à la reconquête de son aura intellectuelle après la Libération », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.0e4gqg


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Toujours très apprécié d’un cercle d’initiés, mais souvent associé à la littérature enfantine, Marcel Aymé qui reste surtout connu pour ses Contes du chat perché ou son Passe-muraille, n’est pas enseigné au lycée, peu au collège. Ce mémoire porte sur le rôle premier qu'a joué Marcel Aymé dans la recomposition de la droite littéraire à la Libération, notamment par l'influence politique et littéraire qu'il a exercé sur le mouvements littéraires des hussards. L'écrivain devient progressivement un véritable compagnon de route de l’extrême-droite alors qu’il n’en partage pas la formation idéologique ni les potentielles dérives autoritaires. Le maurrassisme ne semble pas l’avoir grandement intéressé et trop « individualiste et sceptique », il n’a pas non plus connu la tentation fasciste. Il n’en conserve pas moins un certain nombre d’affinités politiques avec l’extrême-droite : l’antiparlementarisme, l’anticommunisme, l’antilibéralisme et une tendance à la radicalité. Dans ce contexte précis de la Libération qui reste le traumatisme et l’horizon indépassable de la droite littéraire, l’anarcho-réactionnaire montmartrois s’engage aux côtés de l’extrême-droite, au point de lui servir ponctuellement de pionnier.

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