La pornographie est-elle soluble dans le discours féministe grâce à la théorie des actes de langage ?

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Dans ce bref article, nous réagissons à l’emploi « étrange » que font, à propos de la pornographie, certaines intellectuelles du mouvement féministe aux USA d’une théorie philosophique du langage (actes de langage) illustrée par des auteurs anglo-saxons comme Austin, Searle et autres. S’agit-il d’un accident fortuit dû à un manque de connaissance ou à une stratégie trop dépendante des données juridiques locales, ou bien faut-il penser que les sciences humaines sont décidemment difficilement compatibles avec les luttes sociales ? En tout cas, Max Weber ou Michel Foucault pourraient nous aider au passage à mieux définir ces rapports !

Is pornography soluble into the feminist speech thanks to the theory of speech acts ? In this short article, we are reacting to this strange use of a Philosophy of Language, well illustrated by such anglo-saxon authors as Austin, Searle and others, made by some US feminist intellectuals regarding pornography. Is it some fortuitous accident due to a lack of knowledge or to some strategy linked to local legal facts or must we think that human sciences are hardly compatible with social movement ? Anyway, Max Weber and Michel Foucault could help us, in passing, to better define those connections.