2019
Cairn
Jean-François Perrin, « De la mémoire affective comme instrument compositionnel : Corinne de Mme de Staël », Dix-huitième siècle, ID : 10670/1.0pfevk
Si Corinne est le premier grand roman de la mémoire affective après La Nouvelle Héloïse et avant Volupté, ce n’est pas pour telle ou telle scène brillante relative à la musique italienne ou à la poésie ossianique, mais parce que les réminiscences provoquées ou spontanées affectant les héros du roman structurent la composition de l’œuvre entière, tant en termes de progression dramatique, que de jeux maîtrisés, d’échos ou de contrepoint.