Passeurs d’Orient : Les Juifs dans l’orientalisme

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2013

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Michel Espagne et al., « Passeurs d’Orient : Les Juifs dans l’orientalisme », Bibliothèque des fondations, ID : 10670/1.0q1ix4


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D’Ignaz Goldziher, admis à la grande université Al-Azhar du Caire, à Hermann ­Vambéry qui, déguisé en derviche, gagna Samarkande à pied, à la recherche des origines ouzbèkes – supposées de la langue hongroise, les savants juifs des XIXe et XXe siècles eurent un rapport privilégié avec l’Orient, entendu comme l’espace dans lequel s’est déployée la culture arabo-musulmane, mais qui désigne aussi l’ensemble des pays extérieurs à la loi chrétienne, comme en attestent les travaux des indianistes – Sylvain Lévi ou Theodor Benfey. « Passeurs d’Orients », donc, ils participent activement d’un mouvement fondateur d’une science nouvelle, originellement philologique, mais aussi science des religions, que les clivages du second XXe siècle auront tôt fait de qualifier de “colonialiste”, quand il s’est agi, surtout, d’en dégager la dimension singulière, au regard d’un Occident désorienté. À travers les plus grandes figures de l’orientalisme, le volume, issu en partie d’un colloque qui eut lieu au Musée d’Art et d’Histoire du Judaïsme de Paris en 2012, retrace l’histoire et les implications de cette relation particulière et en dénoue les malentendus idéologiques et politiques.

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