Normalisation ou l’agonie du printemps de Prague

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La Tchécoslovaquie est née il y a cent ans. Au milieu, nous trouvons le printemps de Prague qui proposait un socialisme à visage humain. Une terrible répression a écrasé le Printemps, obligeant à une « normalisation ». Dans l’esprit de cette dictature, la norme serait sans visages. La Tchécoslovaquie a connu trois dictatures : le nazisme, le stalinisme, puis le post-stalinisme après 1968. La résistance est venue de l’art dramatique, du cinéma, du théâtre, et bien sûr de l’écriture. La Nouvelle Vague du cinéma tchèque, avec, entre autres, Les Amours d’une blonde et Trains étroitement surveillés crée une contestation qui fait s’effondrer la dictature. La reprise en force par les « pays frères » s’écroulera vingt ans plus tard. L’opposition viendra d’un homme de théâtre, fils et petit-fils de cinéaste : Vaclav Havel. En 1989 il est ovationné, puis devient démocratiquement président de son pays où il mènera une « révolution de velours ». Après une bataille du masque, le visage redevient la norme.

Czechoslovakia was born a century ago. The Prague Spring occurred halfway through, aiming to offer a “Socialism with a human face”. A terrible military repression crushed the Prague Spring and ordered a “standardization”. According to this dictatorship, the standard should be a faceless society. Czecholovakia went through three dictatorships : nazism, Stalinism, then post-stalinism after 1968. Resistance came from dramatic art, cinema, theatre, and obviously writing. The new wave of Czech cinema, in particular “Loves of a Blonde” and “Closely Watched Trains”, caused a social protest that dismantled the dictatorship. The strong restauration initiated by “brotherly countries” would collapse 20 years later. Opposition would come from a theatre artist, the son and grandson of film directors : Vaclav Havel. Celebrated in 1989, he was democratically elected president of his country, where he would lead a “Velvet Revolution”. After a masked battle, the face became the standard again.

La Checoslovaquia nació hace un siglo. En la mitad de este período encontramos la primavera de Praga, que ofrecía un socialismo « humanizado ». Una terrible represión militar aplastó la primavera y forzó una « normalización ». En el espíritu de esta dictatura la norma sería una sociedad sin rostro. La Checoslovaquia sufrió tres dictaduras : la de los nazis, de Stalin y de post-stalinistas, después de 1968. La resistencia fue la del arte dramático, del cine, del teatro y obviamente de la escritura. La nueva ola del cine checo, con, en particular, Los amores de una rubia y Trenes rigurosamente vigilados creó una objeción social que desmoronó la dictadura. La recuperación por la fuerza de los países hermanos se desplomó 20 años más tarde. La oposición surgió de un hombre de teatro, hijo y nieto de directores de cine. En 1989 ese hombre, Vaclav Havel, fue victoreado y luego, se convirtió democráticamente en el presidente del país para llevar a cabo una « revolución de terciopelo ». La cara se convierte de nuevo en la norma tras una batalla de máscara.

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