L’une des toutes premières Agent de Service Hospitalier (ASH), Patricia Crespi, nous raconte les débuts de sa carrière en 1980 et son déroulé jusqu’en 2019

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1 août 2019

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Histoire orale du Centre hospitalier psychiatrique Montperrin d'Aix-en-Provence de 1950 à 2019 à travers des récits de vie professionnelle

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Patricia Crespi et al., « L’une des toutes premières Agent de Service Hospitalier (ASH), Patricia Crespi, nous raconte les débuts de sa carrière en 1980 et son déroulé jusqu’en 2019 », Ganoub, archives sonores de la recherche, ID : 10670/1.0vtybf


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Patricia Crespi, est l’une des premières ASH (agent de service hospitalier) de Montperrin. Embauchée en 1980 pour travailler au Pavillon Reibaud sous la direction du Dr Carabelli, elle se souvient des effectifs soignants et patients à l’époque. Elle décrit ses tâches quotidiennes qu’elle effectue aidée par des patients moyennant un pécule de 250 francs, plus une cartouche de cigarettes et un steack supplémentaire au repas de midi. Elle parle du mobilier, des activités et des horaires qui rythmaient les journées. Elle appréciait le travail en équipe et la participation aux réunions hebdomadaires. Elle réussit le concours pour entrer en formation d’aide soignante en 1991 et part une année en formation (à l’hôpital général). A son retour, toujours comme ASH (il fallait attendre en moyenne 2 ans pour un changement de poste), elle va travailler au Pavillon Delay sous la direction 'des Horassius'. Elle y trouve de nombreux changements par rapport à son ancien poste de travail avec le Dr Carabelli : fini l’intégration des ASH dans l’équipe, elles sont cantonnées au ménage, les relations professionnelles sont très hiérarchiques. C’est la fin du pécule et du travail des patients dont les activités sont déléguées aux ASH. Par la suite, elle prend un poste d’aide soignante à l’Olivier auprès d’une population de personnes autistes sous la direction du Dr Stambul qu’elle apprécie pour l’autonomie dans le travail et la possibilité de formation continue. Aujourd’hui, elle part à la retraite et témoigne de la montée de la violence (dans les services entrants surtout) avec la hausse des toxicomanies, du désoeuvrement dans les pavillons. Malgré l’amélioration de la prise en charge avec les neuroleptiques, elle évoque un état de dégradation générale : qualité et quantité des repas, relations professionnelles, manque d’effectif soignant, augmentation du nombre de lits.

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