3 mars 2010
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Gendre Annick, « L’Autocitation comme translation intersémiotique : d’un dialogue mémoriel », Ci-Dit, ID : 10670/1.12mkek
Dans le film cinématographique, l’universalité de la pratique de l’autocitation intersémiotique semble répondre à de singuliers enjeux mémoriels. Loin de se limiter à la monstration d’un personnage, d’une personne qui prononce un énoncé dont il/elle affirme l’autorité, l’autocitation est une procédure dans laquelle le film, la fiction peuvent se désigner en tant que film ou en tant que fiction. Cette autocitation « autocitante » parachève le lien qui unit cette procédure avec la signifiance. Pour dégager quelques paramètres communs d’une pratique qui emprunte des modalités diverses, nous envisageons dans six longs métrages à vocations distinctes, la polyphonie du devenir-objet autocitationnel, la mise en spectacle de la circulation des énoncés citationnels et de l’acte autocitationnel pour lui-même. Le rôle que peut jouer l’exhibition de la mise en corps de l’autocitation dans l’appareil de suggestion achève notre propos.