Feuerbach, un matérialisme inachevé

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2020

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Jean-Michel Galano, « Feuerbach, un matérialisme inachevé », La Pensée, ID : 10670/1.1gsf0a


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Le seul point commun réel entre Marx et Feuerbach est la volonté, un temps partagée, de donner à la philosophie de Hegel un dépassement matérialiste. Feuerbach se place délibérément dans une perspective ontologique, passant du « savoir absolu » à « l’être absolu », divinisation de l’homme qui de proche en proche le conduira à un matérialisme naturaliste sommaire. Marx au contraire se gardera bien d’entrer dans des controverses métaphysiques et ne cherchera pas à se débarrasser de la dialectique hégélienne. Il s’emploiera à la retravailler pour se donner les moyens de penser la Tätigkeit, activité par laquelle les hommes réels, dans le cadre des rapports sociaux, produisent leurs conditions d’existence.

The only common ground between Marx and Feuerbach is their shared attempt to overpass the philosophy of Hegel towards a materialistic prospect. Feuerbach assumed deliberately an ontological thesis, replacing Hegel’s « absolute knowing » by the assumption of an « absolute Being », making Man the real divinity. This led him to a sort of naturalism, and in the end to a blunt kind of materialism. On the reverse, Marx never tried to get rid of Hegel’s dialectic, and didn’t enter into religious or metaphysical controversies, but revisited and reworked Hegel’s dialectical categories, in order to give a materialistic account of Tätigkeit, the social activity which enables mankind to make a world of its own.

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