Les implications éthiques de l’espérance : Quelle forme la parole théologique doit-elle prendre pour répondre à l’économie ?

Résumé Fr En

Plutôt que d’argumenter contre les impasses de l’économie, la théologie devrait pouvoir s’engager sur d’autres registres de discours plus narratifs et interroger le présupposé que l’économie tient comme un fait : sa quête d’infini, qui pousse à vouloir toujours grandir et se développer. À la suite du récit biblique, la théologie pourrait ainsi à la fois dénoncer dans ce désir le mal originel de vouloir devenir comme des dieux et annoncer la promesse paradoxale d’un autre infini ouvert par la résurrection du Christ.

Instead of arguing against economic impasses, theology should be able to employ other, more narrative registers of discourse and question a presupposition that economics regards as a fact: a quest for infinity that pushes us to always desire growth and development. Following the biblical narrative, theology could both denounce the presence in this desire of a primordial evil (the desire to become like gods) and announce the contradictory promise of another infinite horizon opened to us by the resurrection of Christ.

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