1999
Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.
Ioan Piso, « Les chevaliers romains dans l'armée impériale et les implications de l'Imperium », Publications de l'École Française de Rome, ID : 10670/1.1px1aq
On commence par rappeler le rôle dans l'administration et dans l'armée qui a été dévolu par le fondateur du Principat aux chevaliers et leur exclusion en principe des charges qui impliquaient Yimperium. Une première brèche dans les privilèges des sénateurs s'était pourtant produite par la nomination à la tête de l'É- gypte d'une préfet de rang équestre, qui avait par loi le droit de commander des légions. On passe ensuite aux attributions des procurateurs présidiaux et on constate que, sauf pour l'autorité sur les troupes légionnaires, elles étaient les mêmes que celles des legati Augusti pro praetore. On essaie ensuite de prouver que les provinces procuratoriennes ne dépendaient pas obligatoirement des provinces voisines gouvernées par des legati Augusti pro praetore. Pour les vicaires à partir de Septime Sévère, on suppose que dans une première période ils ne remplaçaient pas obligatoirement des gouverneurs sénatoriaux morts ou déchus. Ils les remplaçaient dans certaines de leurs attributions, surtout dans la juridiction, lorsque les circonstances ne leur permettaient pas de les exercer. Vers le milieu du IIIe siècle, on a été contraint de recourir sur le Danube et en Orient à des complexes de provinces. À leur tête se trouvait un haut personnage sénatorial, tandis que les attributions de gouverneur étaient exercées dans chaque province par des agentes vice praesidis de rang équestre. La réforme de Gallien consista principalement à ne plus nommer le sénateur.