Les mœurs des peuples et la vertu du vice

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2021

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La Pensée

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Stéphane Bonnet, « Les mœurs des peuples et la vertu du vice », La Pensée, ID : 10670/1.1wx3re


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Les mœurs des peuples modernes sont travaillées par deux sortes de moralité : l’une leur vient de l’Antiquité païenne et rend possible une prudence active qui, mettant le vice d’ingratitude au service de la vertu d’acquisition, culmina jadis chez les grands fondateurs d’État ; l’autre leur vient du christianisme, magnifie l’humilité et altère ce qui persiste de la moralité ancienne. Une certaine prudence savante est alors ce qui chez les Modernes est à la fois le signe que la moralité ancienne n’est pas morte et la promesse que l’imitation des Anciens pourrait ressusciter la prudence de l’homme d’action, vertu tissée de vices, indissociablement intellectuelle, morale et politique.

Modern peoples customs are worked by two kinds of morality : the one comes from the pagan Antiquity and allows an active caution that culminated once in the great founders of State, who turned the vice of ingratitude into virtue of acquirement ; the other comes from Christianity, magnifies humility and alters what remains from ancient morality. Among the Moderns, a certain subtle prudence is then both the sign that ancient morality is still alive and the promise that Ancients ‘s imitation could resurrect the prudence of the man of action, a virtue woven of vices, inseparably intellectual, moral and political.

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