Psychosociologie du crime passionnel : À la vie, à la mort

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2008

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En France, meurent, victimes de leur conjoint, une femme tous les 4 jours etun homme tous les 16 jours. On parle de crime passionnel, mais s’agit-il d’un avatar des violences conjugales ou d’une réelle histoire d’amour fou ? A partir de l’analyse de 337 crimes perpétrés entre 1986 et 1993 (263 commis par des hommes, 74 par des femmes) ayant fait 458 victimes, les auteurs montrent comment la détermination est double: de l’extérieur, par la société et de l’intérieur, par cet «étranger interne» qu’est notre inconscient. L’hypothèse centrale est que les différentes formes d’amour constituent autant de variations sur le thème de l’appropriation imaginaire de l’aimé et sur celui de l’appropriation sociale des femmes par les hommes. Le constatest que, bien qu’annoncé, le crime «passionnel» est difficile à prévenir en raison d’un caractère de pseudo-normalité: une telleimpuissance de la société témoigne d’une pathologie sociale inquiétante.

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