Does Gender Affect Scientific Productivity ? : A Critical Review of the Empirical Evidence and a Panel Data Econometric Analysis for French Physicists

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2015

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Jacques Mairesse et al., « Does Gender Affect Scientific Productivity ? : A Critical Review of the Empirical Evidence and a Panel Data Econometric Analysis for French Physicists », Revue économique, ID : 10670/1.2009du


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Dans cette étude, nous reconsidérons la question de la moindre productivité scientifique des femmes, souvent désignée comme celle du « gender gap » ou du « productivity puzzle » par les économistes et sociologues de la science. Après une revue critique des travaux empiriques sur cette question, nous présentons les résultats d’une analyse économétrique conduite en parallèle sur deux échantillons de panels représentatifs des chercheurs en physique du cnrs et des enseignant-chercheurs en physique des universités françaises. Nous observons que, dans les deux cas, la productivité des physiciennes en termes de publication est largement inférieure, d’environ un tiers en moyenne, par rapport à celle de leurs collègues masculins. Nous concluons cependant que cette différence de productivité disparaît pour le cnrs et qu’elle s’inverse même pour les universités quand nous tenons compte de plusieurs facteurs, notamment ceux liés à des chances inégales de promotion et à des discontinuités notables dans les publications, qui peuvent refléter de forts engagements familiaux. JEL Codes : C23, I23, J40

The paper revisits the issue of the gender gap in scientific productivity, often referred as the “productivity puzzle” by economists and sociologists of science. After providing a critical review of the empirical evidence, the paper presents the relevant results of a panel data econometric analysis of individual publication productivity differences for two large samples of French cnrs and university physicists. We observe in both cases that the productivity of women in terms of number of publications is, by about one third in average, largely lower than that of men. We conclude, however, that female physicists appear as productive as their male colleagues in cnrs, and even more productive in French universities, when we take into account several factors, in particular unequal chances of promotion and frequent non-publishing spells, which can reflect strong family engagements.

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