Les naïskoi votifs de Marseille : étude des édicules avec femme assise dans les cités phocéennes, ioniennes et éoliennes à l’époque archaïque Votive naïskoi of Marseilles : studies on aedicules with seated woman in the Phocaean, Ionian and Aeolian cities in the Archaic Period Fr En

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9 juin 2017

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Marseille Époque archaïque Naïskos Sculpture Asie Mineure Antiquité grecque Marseille Archaic Period Naiskos Sculpture Asia Minor Greek Antiquity


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Laura Rohaut, « Les naïskoi votifs de Marseille : étude des édicules avec femme assise dans les cités phocéennes, ioniennes et éoliennes à l’époque archaïque », Theses.fr, ID : 10670/1.224dn6


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Si les fouilles archéologiques menées depuis la fin des années 1960 ont enrichi nos connaissances sur Marseille grecque, la documentation relative à la période archaïque demeure restreinte dans le domaine des productions locales. L’artisanat de la sculpture est très peu représenté : seuls les quarante-quatre édicules en calcaire, trouvés rue Négrel au XIXe s. dans un même contexte, témoignent de l’activité d’ateliers locaux. Ces œuvres appartiennent à un type créé à Marseille à partir d’un modèle grec d’Asie Mineure, probablement introduit en Occident par les Phocéens, ou peut-être par d’autres colons ioniens, après 545 av. J.-C. : dans un naïskos (petit temple ou chapelle en grec), est assise une divinité féminine. Les études antérieures ont porté principalement sur l’identité de la déesse : plusieurs possibilités ont été envisagées avant que soit privilégiée l’interprétation comme Cybèle, mais cette attribution reste très controversée. La description et l’analyse de la série marseillaise sous tous ses aspects, pour la première fois présentée ici, offrent le point de départ d’une étude de l’ensemble des naïskoi à femme assise dans les cités phocéennes, ioniennes et éoliennes à l’époque archaïque. Pour comprendre les sculptures de Marseille, il est indispensable de retracer la circulation et les variantes du type depuis sa création à Milet, au plus tôt dans le 3e quart du VIe s. av. J.-C., jusqu’à son adaptation dans les cités de Grèce de l’Est et dans leurs colonies respectives. Malgré des différences stylistiques imputables aux ateliers régionaux et l’ajout, dans de rares cas, d’un petit lion, les naïskoi à femme assise forment un ensemble relativement homogène.

Although the archaeological excavations, carried out since the end of 1960’s, have substantially increased our knowledge on Greek city of Marseilles, our documentation on the Archaic Period remains restricted in the field of local productions. Sculture and its craft are poorly represented and the important series of 44 aedicules in limestone, found in the rue Négrel during the 19th century, still the only testimony for the existence of local workshops, which produced an iconographic type directly derived from a Greek model, created in Asia Minor, and most probably introduced through the Phocaeans – or perhaps by other groups of Ionian settlers – after 545 BC. These pieces of sculptures represent of small temple or shrine (naiskos in greek), within which a female deity is seated. The previous studies have focused on the identity of the goddess : several possibilities were envisaged before the interpretation as Cybele was privileges, but this attribution has raised a considerable debate. The present research is devoted to the analysis of this ensemble and more generally, to the study of aedicules with seated woman in the Phocaean, Ionian and Aeolian cities in the Archaic Period. As a matter of fact, the series from Marseilles can only be understood within a large-scale reflection, embracing the whole development of the type, from its creation at Miletus in the third quarter of the 6th century to its diffusion in the cities of Eastern Greece and in their colonies. In spite of stylistic differences attributable to regional workshops and of the addition, in a few cases of a small lion, the naiskoi with seated woman form a relatively homogeneous series.

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