L'après-coup du colloque en guise d'introduction

Résumé 0

L’originalité de cette journée a été de confronter des processus par lesquels le psychanalyste rencontre un écrivain et comment cette rencontre influe sur son travail avec ses patients. Se succéderont ainsi les élaborations de Pascal Herlem autour de la « force fantasmante » et du concept « d’ontalgie » de R. Queneau ; celles de Maurice Rey poursuivant ce sujet de manière plus tragique avec Rainer Maria Rilke, pour qui la place du moi-corps reste source continuelle de découverte et d’angoisse. Olivier Paccoud décrit un paysage fixé dans un perceptif traumatique, par lequel le poète André Du Bouchet se trouve sans cesse retraversé car à travers sa poésie, qui interroge les analystes, il reconvoque le pulsionnel infantile pour lier les excès d’une catastrophe. Ghyslain Lévy parti du travail d’Hélène Cixous questionne les temps ultimes accordés aux soins du corps maternel mourant et l’approche de l’irrémédiable à venir, à réintroduire dans le quotidien. Psychanalyse, science poétique ou poésie scientifique, demande Jean-Baptiste Guillaumin, s’éclairant de l’utilisation des lectures de son patient pouvant aussi devenir celles de l’analyste. Quant à Marianne Alphant, écrivain non psychanalyste, elle évoque la façon dont elle a pu dépasser ses amnésies et vécus d’étrangeté, en faisant de son addiction à ses lectures l’objet de sa cure analytique.

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