Christophe Onot-Dit-Biot and Adel Abdessemed in Nuit espagnole: A Set-Up for an Atypical Museum Experience that Verges on Emotional Commodification Christophe Ono-dit-Biot et Adel Abdessemed dans Nuit espagnole: Un dispositif d’une expérience muséale atypique qui flirte avec les marchandises émotionnelles En Fr

Metadatas

Date

December 15, 2021

type
Language
Identifiers
Relations

This document is linked to :
info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.4000/socio-anthropologie.10630

Collection

Archives ouvertes


Similar subjects Fr

Activité nocturne

Cite this document

Bérengère Voisin, « Christophe Onot-Dit-Biot and Adel Abdessemed in Nuit espagnole: A Set-Up for an Atypical Museum Experience that Verges on Emotional Commodification », HALSHS : archive ouverte en Sciences de l’Homme et de la Société - notices sans texte intégral, ID : 10.4000/socio-anthropologie.10630


Metrics


Share / Export

Abstract Fr

Cet article se propose de rendre compte d’un dispositif mis en œuvre dans le cadre d’une collection intitulée « Ma nuit au musée » dirigée par Alina Gurdiel aux éditions Stock et dont l’objectif est de restituer dans un livre une expérience de réception en rupture avec les usages : un artiste passe une nuit seul ou presque confiné dans le musée Picasso à Paris.Sur la proposition d’Alina Gurdiel, deux institutions, l’une muséale, le musée Picasso, et l’autre éditoriale, les éditions Stock, ont organisé en concertation non seulement le dispositif d’une expérience émotionnelle atypique, mais également pensé la mise en récit et la diffusion de celle-ci. Les deux institutions assumant de facto tout à la fois les fonctions de stimuli, d’enregistrement et de diffusion de ces turbulences nocturnes.Nous nous intéresserons particulièrement à Nuit espagnole (2019) d’Adel Abdessemed et Christophe Ono-dit-Biot, notamment en raison de la nature du travail artistique d’Adel Abdessemed, connu pour ses œuvres souvent extrêmes. Seront envisagés ici la manière dont les émotions sont favorisées, le rôle du dispositif mis en place dans la fabrication du trouble attendu, puis nous nous interrogerons sur la valeur et l’authenticité de cette expérience muséale au regard de ce qu’Eva Illouz nomme les emodities, les marchandises émotionnelles.

document thumbnail

From the same authors

On the same subjects