Conscience intermédiaire et transferts culturels entre Asie et Occident chez Henry James et Natsume Sôseki

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2020

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Isabelle de Vendeuvre, « Conscience intermédiaire et transferts culturels entre Asie et Occident chez Henry James et Natsume Sôseki », Études anglaises, ID : 10670/1.29p14f


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Cet article vise à mettre en lumière le fonctionnement de la conscience intermédiaire comme lieu du dessillement dans les romans de Henry James et de Natsume Sôseki. Le thème du seuil, à la fois frontière et passage, structure un ensemble de rites autour de la sociabilité, du mariage et de la mort — mais aussi du passage de l’ignorance à la prise de conscience — marqués par des échanges culturels entre Asie et Occident. Tandis que le Japon de Henry James, à la fois fascinant et inquiétant, est empreint des sentiments qui gagnent l’Occident suite à l’ouverture du Japon au milieu du xixe siècle et à la vague de japonisme qui suivit, l’Occident de Sôseki, qui séjourna deux ans en Angleterre avec une bourse du gouvernement dans le cadre de l’ère Meiji, se construit dans un dialogue avec la pensée de William James sur la conscience.

This article examines the inner workings of intermediary consciousness as a locus of insight in the novels of Henry James and Natsume Sôseki. Both authors use motifs of liminality to fashion and explore rituals of social intercourse, marriage, and dying—not to mention the passage from ignorance to insight. In both, we find traces of a cultural exchange between East and West. James’s Japan (as portrayed, for example, in The Portrait of a Lady) is at once fascinating and disturbing, charged with sentiments that gained a foothold in the West when, halfway through the nineteenth century, Japan opened up and things Japanese became fashionable. By contrast, the image of the West present in Sôseki’s work owes much to William James’s notions of consciousness, which Sôseki pursued during a two-year stay in England, on a government grant, during the Meiji era.

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