Le contrôle de la parole : L'édition sans éditeurs, suite

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2005

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Il s'agit bien de la suite de L'Edition sans éditeurs. Dans ce premier livre, Schiffrin s'appuyait sur sa propre histoire d'« éditeur racheté par un grand groupe » pour en tirer des enseignements valables non seulement pour les États-Unis, mais pour tous les pays « occidentaux ». Cette fois-ci, pour Le Contrôle de la parole, il met à profit l'année qu'il vient de passer à Paris pour tirer le bilan de l'expérience française récente, non seulement dans l'édition mais aussi dans la presse et les autres médias : l'affaire Vivendi-Editis-Wendel, le rachat du Seuil par La Martinière, le rachat de la Socpresse par Dassault. Ce qui frappe le plus Schiffrin en France, c'est l'atonie des médias, le conformisme du milieu intellectuel, l'absence de débat face à des mutations lourdes de conséquences pour l'avenir. Le livre traite en seconde partie des bouleversements dans l'édition et les médias anglais et américains, où la concentration est telle qu'il ne reste plus rien à acheter. Elle se poursuit néanmoins, les grands groupes réglant leur compte aux petites maisons intellectuelles rachetées - toujours dans l'idée d'accroître le taux de rentabilité, critère ultime. Pour finir, Schiffrin émet quelques propositions pour sortir de la terrible situation qu'il a décrite. Utopiques si l'on veut, mais on voit bien où mène la realpolitik des conglomérats internationaux des médias.

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