juillet 2020
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Chloé Richard, « Les effets de la nature face à l'îlot de chaleur urbain : l'exemple d'Édimbourg, Écosse », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.2mf4e2
Depuis la fin des années 1980, la société prend conscience de l’importance de la nature dans son quotidien. C’est ainsi que les villes se développent en accord avec la nature, et la mettent en valeur. Ce phénomène se constate au sein de la capitale de l’Écosse, Édimbourg. Son centre est divisé en deux parties par les jardins de Princes Street, avec au Nord la ville moderne New Town et au Sud la ville historique Old Town. La ville semble avoir un lien étroit avec les coins de nature, lien ancré dans son histoire. Si nous considérons qu’une ville moderne sait s’épanouir en accord avec la nature, nous pouvons considérer qu’Édimbourg est moderne depuis bien longtemps. Ce mémoire de Master 1 est intitulé « Les effets de la nature face à l’îlot de chaleur urbain : l’exemple d’Édimbourg, Écosse ». Nos études de terrain sont concentrées sur les quartiers les plus centraux de la ville. Nous étudions la régulation de la température de la ville grâce à la nature par le biais de variations thermiques. Pour cela, nous utilisons un appareil de photographie numérique infrarouge. Au total, quatre études sont menées. Tout d’abord, nous souhaitons identifier la logique de répartition des espaces verts de la ville. Ensuite, nous désirons déterminer l’influence des conditions météorologiques sur la température de la ville. Puis, nous étudions les effets de la présence de végétation sur un mur. Pour finir, un profil du parc idéal est donné, d’un point de vue environnemental. Ce mémoire nous permet donc de mettre en lumière que la végétation édimbourgeoise joue un certain rôle dans la limitation du phénomène d’îlot de chaleur urbain.