2020
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info:eu-repo/semantics/altIdentifier/doi/10.3917/lpe.006.0016
Aurélie Javelle, « L’acceptation de la part "sauvage" des plantes pour développer des systèmes maraîchers "diplomatiques" », Archive Ouverte d'INRAE, ID : 10.3917/lpe.006.0016
Nous nous intéressons aux relations entretenues avec les plantes par des maraîchers en agriculture biologique, et en particulier à la part qu’ils donnent au « sauvage » dans leurs systèmes de production. Le "sauvage" correspond ici aux manières dont les plantes expriment leurs manières d’être, leurs altérités, dans toute leurs singularités, leurs complexités et leurs incertitudes. Il peut se glisser dans des interstices ouverts par l’écologisation des pratiques et s’exprimer sous forme de potentialités inopinées. Le degré d’ouverture des maraîchers à l’altérité "sauvage" des végétaux détermine l’ampleur des variations des systèmes productifs et, par là-même, le développement d’un maraîchage que nous qualifions de "diplomatique".