2014
Cairn
Patrick Haim, « Pour une évaluation qualitative participante inhibitrice du risque psychosocial », Vie & sciences de l'entreprise, ID : 10670/1.30nnr8
La surcharge de travail et des délais de réalisation trop courts tout comme la pression de la hiérarchie, des clients, des autorités publiques et les non-atteintes d’objectifs peuvent conduire le salarié à un état dépressif. Cet état constitue un risque pour lui-même, pour son entourage et pour l’entreprise qui l’emploie. Une santé fragile, une énergie qui décroit et un manque de concentration se conjuguent souvent à une faible considération d’autrui, un manque de coopération et de confiance et des sensations de mal-être. Un engagement participatif insuffisant des ressources humaines fait partie des indicateurs de risque psychosocial que les entreprises ne prennent pas en compte dans leurs tableaux de bord classiques essentiellement quantitatifs. Effectuer une « évaluation qualitative participante », qui laisse l’initiative d’actions au collaborateur, permet de réduire le risque psychosocial inducteur de coûts et de non-performances. C’est le constat réalisé auprès d’une centaine de téléopérateurs après 2 ans de recherches/intervention.