Succès ou échec ? La mémoire divisée du sabordage de Toulon

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2020

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Thomas Vaisset et al., « Succès ou échec ? La mémoire divisée du sabordage de Toulon », Inflexions, ID : 10670/1.324kz1


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27 novembre 1942 : échappant in extremis à la mainmise allemande, une partie de la flotte de Vichy se saborde en rade de Toulon. Cette tragédie est devenue depuis le symbole d’un échec absolu et déshonorant, et constitue une sorte de pendant naval à la débâcle du printemps 1940. Pour autant, Toulon ne peut être réduit à un simple échec, en premier lieu au regard de ce qu’est un sabordage dans les traditions navales. Mais aussi, en second lieu, de ce que Toulon fut objectivement à la fois sur le moment, à l’échelle de la guerre ou à celle du xxe siècle. D’ailleurs, les Alliés y virent d’abord un échec cinglant pour les Allemands. De ce fait, Toulon est ainsi, à jamais, un « événement Janus », rien qu’un échec et plus qu’un échec.

Nov. 27th, 1942: escaping, against all odds, the German grip, a part of the Vichy fleet is scuttled by its own crews off the shore of Toulon. This tragedy has become the symbol of an absolute, dishonourable disaster viewed as an analogue to the spring 1940 debacle. However, the Toulon episode cannot be read as a mere failure, when considering what scuttling represents in the navy tradition, what this deed meant at the time, and what it came to be viewed as in the context of the whole war or even of the 20th century. Significantly, the Allied Forces initially saw it as an ignominious failure for the Germans. From then on, the scuttling at Toulon has remained a “Janus-faced event”: just a failure and so much more than a failure.

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