30 mars 2020
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Eftihia Mihelakis, « Prédation, virginité et mauvaise foi chez France Théoret », Tangence, ID : 10670/1.33ga10
L’attention portée à la prédation est sûrement l’une des constantes les plus visibles de l’œuvre protéiforme de France Théoret, mais à propos de laquelle il y a eu très peu d’études. La prédation prend la forme spécifique, dans Va et nous venge (2015), de la mauvaise foi, un repli de la pensée. Dans cet article, je m’attarde à cette idée que la mauvaise foi génère une violence qui entend éradiquer toute forme de différence, puisqu’elle est toujours à la recherche de l’homogénéité et de la complaisance. Mais, pour Théoret, écrire sur la mauvaise foi c’est aussi donner à lire le pouvoir fragile, ambivalent, de l’adolescence au féminin quand cette dernière s’érige au nom de la défloration.