Prédation, virginité et mauvaise foi chez France Théoret

Fiche du document

Date

30 mars 2020

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Tangence

Relations

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1189-4563

Ce document est lié à :
info:eu-repo/semantics/reference/issn/1710-0305

Organisation

OpenEdition

Licences

https://creativecommons.org/licenses/by/4.0/ , info:eu-repo/semantics/openAccess



Citer ce document

Eftihia Mihelakis, « Prédation, virginité et mauvaise foi chez France Théoret », Tangence, ID : 10670/1.33ga10


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

L’attention portée à la prédation est sûrement l’une des constantes les plus visibles de l’œuvre protéiforme de France Théoret, mais à propos de laquelle il y a eu très peu d’études. La prédation prend la forme spécifique, dans Va et nous venge (2015), de la mauvaise foi, un repli de la pensée. Dans cet article, je m’attarde à cette idée que la mauvaise foi génère une violence qui entend éradiquer toute forme de différence, puisqu’elle est toujours à la recherche de l’homogénéité et de la complaisance. Mais, pour Théoret, écrire sur la mauvaise foi c’est aussi donner à lire le pouvoir fragile, ambivalent, de l’adolescence au féminin quand cette dernière s’érige au nom de la défloration.

Although predation is certainly one of the most constant themes in the proteiform work of France Théoret, studies of it are few. In Va et nous venge [Go and avenge us] (2015), predation takes the form of bad faith, a withdrawal of thinking. This article examines the idea that bad faith generates a violence aimed at eradicating all forms of difference in that it consistently seeks homogeneity and complacency. For Théoret, however, writing about bad faith involves writing at the same time about the fragile, ambivalent power of female adolescence when the latter is primed for deflowering.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en